Hypnothérapeute Vendée
Je ne vous apprends certainement rien si je vous dit que la vie est loin d’être un long fleuve tranquille… Pour ma part j’ai bien été servi. Il semblerait qu’une trame de vie soit prédéfinie pour chacun(e) d’entre-nous. Peut-être avez-vous entendu parler de chemin de vie ou mission de vie ? Dans mes consultations, je rencontre de plus en plus de personnes qui se mettent en démarche de changement. Moi aussi je l’ai vécu et c’est en cela qu’en ma qualité d’hypnothérapeute en Vendée, je suis en mesure de les accompagner.
Avec le recul, je pense que l’on ne décide pas de devenir thérapeute, on le devient ! C’est pour cela qu’au départ cette orientation ne faisait pas partie de mes plans professionnels. Ce sont les évènements traversés dans ma vie et leur conséquence qui m’y ont amené. Il n’existe pas de cursus universitaire pour devenir thérapeute. C’est une véritable aventure personnelle et intime qui nous fait passer par tous les états.
Dans cette page, je vous parle de mes expériences de vie qui m’ont amené à devenir hypnothérapeute en Vendée… J’ai bien conscience que le fait de me livrer en toute transparence peut surprendre certains d’entre-vous. Très peu de personnes parlent aussi ouvertement d’elles-mêmes. C’est parce-que je suis en paix avec mon histoire, qu’aujourd’hui je peux la partager avec vous.
« La porte la plus sûre est celle que l’on peut laisser ouverte… »
Proverbe chinois
Il est primordial pour moi d’instaurer une relation de confiance avec les personnes qui viennent consulter à mon cabinet. C’est à cette condition qu’une séance d’hypnose peut porter ses fruits. Peut-être que mon histoire va faire écho avec la votre, vous rassurer et, ou vous inspirer. Si c’est votre cas, j’en serai très heureux. Je vous souhaite une belle lecture.
Avant de devenir hypnothérapeute en Vendée, il m’a fallu des racines…
Quand j’y pense aujourd’hui, il est évident que je suis arrivé dans les meilleures conditions pour exprimer pleinement mon chemin de vie. Je suis issu d’une famille recomposée. Mon père avait deux fils et ma mère 3 enfants. De leur rencontre je suis donc né en Ardèche dans le sud-est de la France. Mes parents ont respectivement traversé beaucoup d’épreuves dans leur vie. Quand ils se sont connus ma mère avait 36 ans et mon père 52 ans.
Concevoir un nouvel enfant à cet âge était de l’ordre de l’amour, du courage ou de l’inconscience, je ne sais pas. Mes parents m’ont donc eu sur le tard avec tout ce que cela comporte comme conséquences. Dans la cour d’école, mes camarades prenaient mon père pour mon grand-père et j’en avais honte. Aussi j’étais terrorisé à l’idée que mon père meurt plus vite que les autres. Cela a renforcé les angoisses qui faisaient déjà partie de mon quotidien.
Premières stratégies de survie inconscientes pour tenter de trouver ma place
J’étais un enfant plein d’énergie et très turbulent au départ, mais face au manque de patience de mes parents, j’ai vite compris qu’il fallait que je change de comportement. Mes parents avaient souvent recours aux gifles et aux fessées. J’étais terrorisé par les colères violentes de mon père. Ainsi, d’une nature très vivante, j’ai vite adopté un comportement inhibé. C’est en cela que je suis devenu un enfant très aimé voire couvé. Aussi, j’ai nourri la croyance limitante qu’il fallait que je réponde aux attentes de ma famille dans l’espoir d’être aimé. Soit parfait ! Reste sage coûte que coûte ! D’ailleurs, par la suite, cela a eu des conséquences dans mes relations amicales et sentimentales et même dans le domaine professionnel. J’avais tendance à me sacrifier pour les autres.
J’ai un grand écart d’âge avec mes sœurs et frères. C’est pourquoi je n’ai pas grandi avec eux. J’ai donc été un peu élevé comme un enfant unique. Cela a d’ailleurs réactivé des blessures chez eux qui se sont traduites par de la jalousie. C’est pourquoi bien plus tard, j’ai ouvert les yeux sur les dysfonctionnements éducatifs de mes parents et des conséquences que cela a eu sur ma fratrie et dans ma vie. Aussi, je suis le tonton de certaines nièces plus âgées que moi. Pas évident de trouver sa place dans une famille si atypique…
Ouverture sur l’humain (je découvre la richesse du corps et de l’esprit)
Mon père était magnétiseur et ma mère aide-soignante. J’ai donc grandi dans une ambiance qui m’a ouvert aux sciences humaines. Je passais beaucoup de temps dans le bureau de mon père à consulter des livres d’anatomie et de spiritualité (Larousse Médical, Vidal, Bible, Bouddhisme, etc.) D’ailleurs, c’est ainsi que j’ai rêvé très tôt de devenir médecin. Je dévorais les livres pour enfants qui traitaient du corps humain. Il y avait un jeu d’anatomie qui me passionnait (squelette en plastique dans lequel je replaçais les organes). Je ne sais pas si mes confrères et consœurs hypnothérapeutes en Vendée ont vécu dans une ambiance similaire…
Aussi, j’adorais passer du temps dans le coin bibliothèque de l’école car je m’y sentais comme à la maison. J’ai lu mon premier livre de développement personnel vers 12 ans. Tout cela a creusé un décalage avec mes camarades à qui je préférais la présence des adultes (adultisme). C’est peut-être pour cette raison que je n’ai pas fait de crise d’adolescence. Ainsi, je n’ai pas pu exprimer la colère de l’enfance enfouie en moi par peur des conséquences. Cela m’a d’ailleurs rattrapé quelques années plus tard…
Début de ma scolarité (confrontation au manque de confiance en soi)
J’ai très mal vécu mon entrée au CP. L’institutrice passait son temps à nous crier dessus. Forcément, avec la pression que je me mettais pour être parfait, cela me bloquait dans mes apprentissages. Les angoisses et l’hypersensibilité ont finalement pris le dessus. J’ai énormément manqué de confiance en moi par la suite. Mes camarades de classe se payaient ma tête quand j’avais de mauvaises notes :
– « Quoi ? T’as pas compris ça ? C’est très simple pourtant ! »
En CM1, je me souviens avoir été giflé par mon instituteur parce-que j’avais mal écouté une consigne. Il était certainement de mauvaise humeur ce jour-là et j’ai peut-être été sa goute d’eau. J’y pense encore aujourd’hui ! Comme quoi, une parole, un geste déplacé, peuvent laisser des traces indélébiles chez quelqu’un. Cela approfondissais le manque d’estime de moi. J’ai donc subi l’école jusqu’en cinquième. C’est à ce niveau que j’ai été harcelé par quelques élèves mais c’est finalement grâce à leur comportement que j’ai changé de collège.
Entrée dans l’adolescence (confrontation au manque d’estime de soi)
J’ai été finalement scolarisé dans un collège privé chez les Frères Maristes. Le changement d’ambiance fut radical ! Le fait de me retrouver dans un ancien Monastère m’a quelque peu fasciné (ambiance École des Sorciers dans Harry Potter). J’ai donc fait de mon mieux pour m’intégrer parmi des élèves dont le niveau de vie des parents était bien supérieur aux miens. Mes parents s’étant lancés dans la construction de notre maison (cela a duré 10 ans), je ne pouvais pas rivaliser avec les vêtements de marques.
Cela créait une différence sociale et amplifiait un certain mal-être chez moi. Mon rapport aux filles était compliqué car j’étais plutôt coincé. Néanmoins, l’ambiance entre les élèves était bien meilleure en comparaison à mon ancien établissement. J’ai pu ainsi rattraper mon retard scolaire grâce à une équipe enseignante digne de Robin Williams dans le film « Le Cercle des Poètes Disparus ». Ainsi, j’ai pu transmuter la croyance limitante que j’étais nul.
Sortie de route dans mon orientation (ma première quête de sens sur ma vie)
À la sortie de troisième, j’étais passionné par l’électronique et j’adorais bricoler des circuits pour réparer des baladeurs et autres téléviseurs. J’avais un peu lâché les sciences humaines et l’idée de devenir hypnothérapeute en Vendée était très loin de mes préoccupations. Naturellement, j’ai intégré un lycée technique à Alès en Cévennes malgré les avertissements de mes professeurs. Ces derniers m’avaient alerté sur mon niveau catastrophique en mathématiques et en physique / chimie. J’avais un profil littéraire mais pas matheux. J’en ai fait qu’à ma tête et j’ai passé deux années catastrophiques qui se sont soldées par une réorientation scolaire.
C’est ainsi que j’ai intégré un autre lycée sur Avignon, pour m’orienter dans le commerce. Cette fois-ci, j’ai prévenu mes parents que si ça ne marchait pas, je quittais les études pour l’intérim. Je culpabilisais beaucoup pour les conséquences financières que cela allait occasionner pour eux. Je me suis finalement senti à ma place dans ce nouveau cursus. À 17 ans, j’avais besoin d’exprimer qui j’étais vraiment. Rien de mieux que le commerce pour se confronter aux gens ! Cette nouvelle orientation correspondait parfaitement avec mon attrait pour les sciences humaines. De plus, pour aider financièrement mes parents j’étais surveillant dans un internat auprès des 6ème/5ème d’un collège.
Mon entrée dans la vie active
- « Alors comme ça vous voulez vendre des voitures ? »
- « Oui Monsieur… »
- « Et bien vous allez commencer par décroiser les bras et les jambes et enlever le balai que vous avez dans le cul… »
Ainsi s’est déroulé en 1999, mon tout premier entretien d’embauche. J’avais 20 ans… Peut-être imaginez-vous l’ambiance ? C’est fou de postuler dans un milieu de requins quand on est timide et coincé ! Avec le recul, j’ai conscience aujourd’hui qu’inconsciemment à cette époque, je choisissais le meilleur milieu pour œuvrer sur mes blessures du passé. J’ai finalement été pris dans cette concession automobile d’Avignon.
Ce n’est pas pour vendre des voitures mais pour prendre mes fonctions dans un nouveau poste que le constructeur imposait au réseau de concessionnaires : Pilotage de la Relation Clientèle en local. C’est ainsi que j’ai été parachuté pour animer une équipe de 7 vendeurs de voitures avec de la téléprospection et la création d’opérations évènementielles pour fidéliser la clientèle. Je me suis vite pris au jeu et cela m’a valu une certaine notoriété sur le secteur PACA.
Ainsi au bout de quatre ans je prends la décision d’être muté à Tours (Indre-et-Loire) pour gérer cette fois-ci 4 concessions (Saint-Cyr-sur-Loire – Chambray-les-Tours – Chinon et Châteauroux). Ma décision est incomprise par mes collègues sudistes. Selon eux, je risque ma vie en partant m’installer dans le Nord… Ce nouveau challenge m’a fait beaucoup mûrir. Je suis très performant dans le travail mais pas du tout à l’aise pour faire face à la malhonnêteté et la violence verbale de certains dirigeants. Je suis à nouveau confronté à l’autorité. Forcément, ayant été marqué par les blessures d’enfance, je m’hyper-protégeais des autres (un chien qui a peur, mord…). La colère non exprimée durant mon adolescence ressortait avec virulence. Cela m’a coûté la place de Responsable Marketing Régional (40 concessions).
2006 : un tournant se prépare…
À 28 ans, cette rigidité alimentait un égo très costaud. C’est dans cette période-là que les évènements de la vie ont occasionné un ralentissement dans mon évolution professionnelle. Cela m’a amené peu à peu à me poser mes premières questions existentielles. Je décide de passer moins de temps au travail et je m’inscris dans un dojo pour faire du judo.
Ainsi, je me suis constitué un groupe d’amis et mes priorités ont changé. À ce moment-là, ma vie ressemblait au film « Les Petits Mouchoirs ». Cela m’a fait un bien énorme de passer du temps en soirée, ou des week-end à thème. Le fait de me confronter à des relations autres que professionnelles m’a assouplis. Néanmoins, quand j’y repense aujourd’hui, je constate qu’il y avait beaucoup de faux semblants et que nous étions loin d’êtres authentiques. Nous jouions chacun nos rôles, empêtrés dans nos croyances alimentées par les peurs.
Ma première démission :
En 2006 que je décide de quitter le monde de l’automobile pour intégrer celui des assurances. J’ai débuté cette nouvelle activité en tant que conseiller clientèle dans le risque aggravé. J’avais pris la responsabilité d’une agence d’assurances proche d’un quartier chaud de Tours. J’accompagnais des clients qui avaient connu une suspension ou une annulation de permis de conduire, une résiliation pour non-paiement, un accident corporel, etc.
L’ancienne conseillère clientèle s’était faite licencier car elle vendait de fausses attestations d’assurance pour arrondir ses fins de mois. Pas évident de débuter dans ces conditions pour développer un chiffre d’affaires avec une clientèle bien abîmée par les évènements de la vie. La première année fut consacrée à la remise en conformité de l’organisation de l’agence. J’avais également choisi son nouveau lieu d’implantation pour marquer un changement radical. Parallèlement à cela, en juillet 2007 j’achetais avec ma compagne mon premier logement. J’étais porté par mes nouveaux projets de vie. J’affichais au regard de la société, une certaine normalité voir une certaine forme de réussite.
2008 : un évènement fait basculer ma vie
J’apprends début juillet 2008, l’hospitalisation de mon père. Tout le monde a été surpris de découvrir qu’il souffre d’un cancer généralisé. Il avait pourtant une très bonne hygiène de vie. Pas d’alcool, pas de cigarette, nourriture équilibrée, randonnées, etc. Cependant, cet homme avait enfermé en lui beaucoup de colère et de blessures en lien avec son passé. Je pense aujourd’hui qu’il souffrait de stress post-traumatique lié à la deuxième guerre mondiale (il était résistant dans les FFI). Il a caché ce cancer durant des années. Il a occulté cela au yeux de ma mère comme à ceux des médecins qu’il ne consultait jamais. Il a été emporté le 25 juillet 2008. J’avais bien tenté d’avoir une discussion de cœur à cœur avec lui mais en vain. Il était complètement bloqué. J’en ai gardé une grande amertume.
Circulez, il n’y a plus rien à voir…
Mon père avait décidé de faire don de son corps à la science. Dès le lendemain du décès, j’ai rempli le chèque pour le thanatopracteur et son corps fut emmené. Pas de cérémonie, pas d’enterrement, rien… J’ai déclaré le décès en mairie. Circulez, il n’y a plus rien à voir ! Je n’ai pas pleuré face à la précipitation des évènements. C’est à ce moment précis qu’un processus de changement s’est enclenché en moi.
Je suis rentré sur Tours dans la foulée et j’ai repris mon activité professionnelle là où je l’avais laissé. Un nouveau responsable commercial venait d’intégrer le réseau. Son comportement méprisant et hautain a réveillé en moi certaines blessures en lien avec mon père (patron = pater = père). Finalement, une entreprise ne serait-elle pas une reconstitution familiale ? Inconsciemment à l’époque, je tentais de régler avec lui ce que je n’avais pas su régler avec mon père. Cette histoire m’a amené vers une convocation sur Paris au siège pour se terminer par ma démission. Avec le recul, cette expérience était là pour m’alerter sur mon rapport à l’autorité.
2009 : la carapace commence à se fissurer
Dans le cadre de mon activité professionnelle précédente, j’avais pris l’habitude de prospecter les compagnies d’assurances traditionnelles. Le but était de récupérer les clients qu’elles ne pouvaient plus assurer en raison de la fréquence de leurs sinistres. C’est ainsi que j’ai rencontré un Agent Général spécialisé pour les professionnels (PME, artisans, commerçants, professions libérales). Nous avions bien sympathisé et il appréciait ma façon de travailler. Début 2009, j’ai donc été embauché dans son cabinet pour devenir commercial secteur. Cette agence comprenait un effectif de 5 personnes dont une commerciale sédentaire.
Je découvre les pièges de l’égo :
A ce moment-là, je ne me remets pas en question car professionnellement, tout me réussit depuis le début. Je suis gonflé à bloc, certain de ma réussite. J’en suis arrogant... C’est la raison pour laquelle je rencontre quelques difficultés relationnelles avec la commerciale de l’agence qui ne voit pas d’un bon œil mon arrivée. Très vite, les premiers conflits apparaissent. Une guerre d’égos se déclenche et cela déteint sur l’ambiance de l’agence. J’ai tout à apprendre et je n’ai pas pris conscience de la technicité du poste. J’aurai du faire profil-bas et faire de cette commerciale une alliée et non une concurrente. Ainsi, je rencontre des difficultés qui ont des conséquences lourdes.
Toute la journée, je prospecte des clients potentiels et j’établis des propositions commerciales. Le contact est fluide mais je ne suis pas assez rapide dans la conclusion des affaires. Mon employeur s’impatiente et la pression monte. Jusqu’au jour où je suis convoqué pour m’expliquer. Le constat est simple : je ne ramène pas assez rapidement d’affaires. Je suis sous pression et je m’enfonce chaque jour un peu plus.
Je prends conscience que la barre est trop haute :
Arrivé à l’été 2009, je propose finalement à mon employeur une rupture conventionnelle. Cette demande est acceptée mais avec beaucoup de reproches vu les espoirs qu’il a projeté sur moi. C’est ainsi que je me retrouve sans emploi. Cette expérience très douloureuse m’enseigne beaucoup de choses sur mes dysfonctionnements. Je décide donc d’arrêter mon expérience dans le milieu des assurances.
Je profite de cette situation pour me consacrer aux derniers préparatifs de mon mariage qui doit se dérouler le 9 mai 2009. Nous choisissons de célébrer notre union au Château de Moncontour à Vouvray. Depuis, lorsque je vois une bouteille vin blanc mousseux de Moncontour, je repense à cet évènement…
En juin , je retrouve un emploi de commercial pour vendre des produits surgelés. Je pars à 08h30 pour rentrer vers 20h30 du lundi au vendredi. Je parcours chaque jour plus de 500 km pour visiter ma clientèle et faire du porte-à-porte. Je suis épuisé. La colère enfouie en moi n’est plus sous contrôle et je deviens invivable avec mon épouse. Elle prend finalement la décision de consulter une psychologue de couple. Dès la première séance, je m’effondre en larmes. Sans m’en rendre compte, j’ai accumulé énormément de pression depuis toutes ces années. Il m’aura fallu un licenciement, le décès de mon père, une crise de couple, tout cela cumulé entre juillet 2008 et juillet 2009 pour qu’enfin j’ose craquer. C’est dire à quel point l’ego était costaud… Finalement en septembre 2009 nous avons pris la décision de divorcer. Nous avons vécu un an en colocation avant de vendre l’appartement…
Ma toute première formation qui ouvre le chemin d’hypnothérapeute en Vendée
Je décide de poursuivre cette thérapie sans me douter que la préparation de ma future activité d’hypnothérapeute en Vendée commence à ce moment-là. En novembre 2009, sur les conseils de ma thérapeute, je décide d’intégrer une formation en technique de libération émotionnelle. Je me retrouve donc une semaine complète en Dordogne avec un groupe de 36 personnes qui vient des quatre coins de la France mais aussi de Suisse de Tunisie et du Canada. Les formateurs ont privatisé un domaine dans lequel nous évoluons en vase clos. C’est ainsi que je me familiarise avec les travaux de Stanislav Grof, Guy Corneau, Elisabeth Kubler-Ross et Boris Cyrulnik. Nous expérimentons sur nous beaucoup de techniques de libération émotionnelle. Je pleure beaucoup et ça me libère ! C’est un peu comme si les pièces du puzzle de ma vie avaient été mélangées…
Dur retour à la réalité
Cette formation s’est terminée le dimanche et le lendemain je me retrouve assis en réunion commerciale. Quelle sensation étrange de se retrouver dans un quotidien où tout me semble irréel. J’écoute le directeur commercial qui nous dit que nous sommes en retard sur les objectifs du mois. Il exige que nous rentrions tous en fin de journée avec deux nouveaux clients prospectés en porte-à-porte. Je regarde par la fenêtre et j’hésite à me lever pour quitter ce milieu qui me semble maintenant bien éloigné de mes valeurs. Je serre les dents et je me tais. La peur de la précarité me cloue sur ma chaise.
Je subis cette ambiance durant 1 an ! Ce qui me fait tenir, c’est l’accompagnement avec ma thérapeute. Je découvre de nouvelles lectures, je m’enrichis et peu à peu j’oriente mon intérêt sur l’humain et ses capacités de résilience. Finalement, je parviens à vendre notre appartement et le divorce est prononcé en février 2011. Le besoin de me reconstruire me pousse à retourner m’installer en Ardèche, ma terre natale. C’est très symbolique, car ce retour aux sources m’amène à revisiter les ambiances de mon enfance. Je retrouve un nouvel emploi de commercial et mon secteur sera celui d’Alès en Cévennes, la ville où j’avais débuté mes études en électronique…
Être en démarche, c’est réapprendre à marcher différemment…
En parallèle, durant les 3 années qui vont suivre, je continue mon accompagnement avec une nouvelle thérapeute. C’est avec elle que je découvre que le deuil de mon père n’est pas fait, d’où cette colère qui me freine dans mon évolution. Ce parcours est jalonné de stages de développement personnel, de formations en géobiologie, radiesthésie, etc. J’expérimente beaucoup de techniques pour me libérer tout en me formant. Inconsciemment je me constitue une sorte de boite à outils (qui me sert encore aujourd’hui en tant qu’hypnothérapeute en Vendée). Je ne m’inscris pas pour autant dans une démarche de reconversion professionnelle. À ce stade j’ai encore énormément de choses à apprendre sur moi-même.
Cette colère enfouie ressort à travers, de l’impatience, de l’intolérance, de l’agacement permanent. J’accuse le système et mes relations d’êtres responsables de mon mal-être. Je suis en conflit au travail avec mon responsable et mes collègues. À ce stade, je ne peux rien envisager tant que le dégazage émotionnel n’a pas fait son œuvre. Le juge du juge m’amène à être en colère contre ma colère… J’ai cette sensation de faire du sur-place et je me victimise, ce qui renforce l’inertie.
Mourir à soi-même
Je comprends en finalité que cette formation en Dordogne, a ouvert une véritable boîte de Pandore. Je goûte à la petite cuillère toutes les émotions que j’ai refoulé une bonne partie de mon existence. Cette prise de conscience me pousse à poursuivre cette formation et je décide de m’inscrire pour le module 2. Bizarrement, j’éprouve du plaisir à revisiter ces douleurs du passé car je sais que c’est par là qu’il faut commencer pour s’en libérer. Comment remplir à nouveau une coupe si elle est pleine ? C’est en quelque sorte une mort-renaissance. La confrontation avec la mort de mon père m’a amené symboliquement à mourir à moi-même. Avec le recul aujourd’hui, avant de devenir hypnothérapeute en Vendée, il était très important que je consolide mes fondations.
Cette période de ma vie a été très éprouvante car j’étais dans une conscience purement basée sur le matérialisme. La peur de passer à côté de ma vie, de manquer d’argent, de la précarité, etc, freinent toute spontanéité. J’avais très envie de changer ma vie et à cette époque, j’étais loin de m’imaginer qu’un jour je serai hypnothérapeute en Vendée.
2014 : reconversion professionnelle mais pas dans le but de devenir hypnothérapeute en Vendée
Après avoir quitté mon emploi de commercial en Ardèche, je décide de quitter la région pour m’installer à Laval en Mayenne. À ce moment-là je suis animé par un changement profond. Je décide d’arrêter le métier de commercial car mes valeurs ne sont plus en phase avec cette fonction. Je veux mener une vie plus simple, libéré du stress et des objectifs. J’éprouve le besoin de faire quelque chose de plus concret et technique. Je découvre ainsi le métier de fraiseur sur commande numérique. Le principe étant d’usiner des pièces mécaniques de haute précision, à destination de l’aéronautique ou de la robotique. Pour cela, il est nécessaire d’avoir des notions de spatialisation, de géométrie et d’avoir le sens de la précision. À ce moment-là l’idée de devenir hypnothérapeute en Vendée n’est absolument pas dans mon esprit.
Je démarche une entreprise et parviens à y entrer dans le cadre d’une Certification de Qualification Professionnelle. Je suis pleinement investi dans ce nouveau projet et je monte en compétences très rapidement. Je parviens au bout de quelques mois à devenir autonome sur plusieurs centres d’usinage. Seulement voila, plus je monte en compétences et plus la pression se fait ressentir. Le chef d’atelier devient de plus en plus exigeant sur les délais et crie au lieu de parler calmement. Cela devient insupportable. J’ai l’impression de me retrouver à nouveau en réunion commerciale et sous pression. Je recommence à me rebeller face à l’autorité.
Les épreuves du monde professionnel m’amènent peu à peu vers un changement progressif d’orientation
En parallèle, je continue à me former dans les domaines du développement personnel et de la thérapie sur Nantes. Paradoxalement, c’est ce qui me fait tenir dans mon monde professionnel. Au rythme d’une fois par mois, je me retrouve à étudier les comportements humains à l’aide d’un outil formidable : la numérologie. C’est grâce à cet outil, que je prends conscience de l’origine des mes dysfonctionnements. Le puzzle de ma vie se réassemble peu à peu. Je mets du sens sur mon existence ! Tout commence à s’éclairer durant le cursus de formation. Je prends conscience de mes talents d’accompagnant et je comprends pourquoi je me suis lancé dans le domaine du commercial : l’amour de l’humain ! Je me sens vraiment à ma place et je dévore cette formation.
2016 : Une rencontre décisive qui fait basculer ma vie !
C’est en avril 2016 que je décide de m’installer en tant que numérologue. Cela réveille beaucoup de peurs. Quitter un emploi de salarié pour devenir indépendant soulève énormément de questions. L’estime de soi et la confiance en soi sont mises à rude épreuve. Je sens que ces blocages très forts mettent mon projet d’installation en péril. Sur les conseils d’une collègue de Nantes, je décide d’aller consulter une hypnothérapeute en Vendée. Nous avons rendez-vous le 2 juillet 2016 au Poiré-sur-Vie.
Il s’agit de Magalie Thibaud, nouvellement installée en tant qu’hypnothérapeute en Vendée et formatrice en hypnose. Elle vient d’ouvrir le cabinet Au Cœur de Soi. C’est à ce moment-là que tout a basculé. Nous tombons amoureux. Notre rencontre est évidente. C’est ainsi que je m’installe en Vendée. Vous ne seriez pas en train de lire ce texte aujourd’hui si je n’avais pas rencontré Magalie Thibaud. Je ne suis pas certain que sans elle, je serai hypnothérapeute en Vendée aujourd’hui.
Je me forme pour devenir hypnothérapeute en Vendée
Je lui fait découvrir la numérologie et elle est bluffée de voir la pertinence de cette approche. En échange, elle me fait découvrir l’hypnothérapie. Je suis conquis ! Nous décidons ensemble que je sois formé à l’hypnothérapie avec Camille Griselin à Cholet. Il était très important pour nous que ce soit une personne tierce qui me forme et non-pas Magalie. De retour au Poiré-sur-Vie, je me lance dans cette nouvelle approche. C’est ainsi que je deviens hypnothérapeute en Vendée.
Une nouvelle approche se dessine
Au fur et à mesure que j’avance dans mes accompagnements en hypnose, il me vient l’idée de demander systématiquement la date de naissance de mes consultants. Ainsi je découvre que certains nombres, sont intimement liés à certains symptômes. Nous décidons avec Magalie de mettre notre travail en commun durant quelques mois. Il en ressort une trame que nous adaptons à nos séances. Nous constatons ainsi que la qualité des séances est nettement améliorée. Ce qui implique qu’après une seule séance d’hypnose, certains troubles disparaissent facilement. Le mariage de la numérologie et de l’hypnose est un véritable succès ! Nous améliorons cette approche et nous décidons de former de futurs hypnothérapeutes en Vendée au début puis dans toute la France par la suite. L’hypnose Au Cœur de Soi est née !
Développement de notre activité d’hypnothérapeute en Vendée
Peu à peu, nous développons notre activité et notre notoriété d’hypnothérapeute en Vendée s’accroit au fil des années. Nous décidons d’approfondir notre approche à travers différentes formations. Aussi Magalie, décide de se former dans l’Aromathérapie (soins avec les huiles essentielles). C’est ainsi qu’elle associe les ancrages de l’hypnose avec les huiles essentielles. Par la suite, elle suivra une formation en Hypno-naissance pour accompagner les femmes enceintes dans leur projet d’accouchement. Pour ma part, je me forme à l’ennéagramme, une approche complémentaire à la numérologie pour étoffer mes accompagnements.
2018 : Le voyage qui va tout faire basculer !
En 2018, nous assistons à une conférence à Nantes sur les états modifiés de conscience. Une psychologue clinicienne de renom y présente ses recherches et ses expériences. Ainsi, elle explique comment certains blocages, traumas et addictions peuvent êtres soignés de manière définitive. Elle organise des voyages thérapeutiques au Pérou pour vivre des expériences profondes sur la psyché. Les séjours se déroulent dans la jungle Amazonienne sur une durée de 3 semaines. C’est l’opportunité de vivre une véritable reconnexion à soi et à la nature. Dans notre quête de perfectionnement nous partons à l’aventure en novembre 2018, direction Lima puis correspondance pour Iquitos.
Durant ce voyage nous vivons des expériences profondes à la rencontre de notre inconscient. Nous identifions certains blocages et leur origine. Nous comprenons aussi les conséquences de nos interactions familiales. Ce n’est vraiment pas confortable car certaines émotions enfouies surgissent de manière incontrôlée. C’est très éprouvant ! Nous sommes confrontés à notre réalité libérés de l’analyse du mental. De plus, cette expérience continuera à se déployer en nous durant des mois. Cet éveil de conscience à un prix : l’honnêteté avec soi-même ! Nous ne pouvons plus tricher. Ainsi, nos prises de conscience changent radicalement nos comportements et notre manière de vivre. Certes nous sommes davantage en accord avec nous-même mais cela a des conséquences sur notre vie. Après notre retour du Pérou et durant un peu plus d’un an, nous tentons de nous retrouver.
Ouvrir les yeux encore et toujours…
Finalement en février 2021, nous sommes d’accords pour nous séparer ! Cela remet en question beaucoup de choses sur le plan personnel mais également sur le plan professionnel. Cette prise de décision très douloureuse éveille chez nous beaucoup d’amertume. Tous les stages et formations que nous avons effectué, nous ont fait beaucoup évoluer. Cela a changé nos aspirations et nos envies. Ce voyage au Pérou a révélé que notre union révélait une dépendance affective. Nous n’étions pas libres en tant qu’individus car dépendants affectivement et professionnellement l’un de l’autre. En tant que thérapeutes, il était impensable de mettre nos mouchoirs sur cette évidence.
En conclusion…
Les évènements traversés, les personnes rencontrées, sont de véritables opportunités pour ouvrir nos yeux (éveiller notre conscience). Tant que nous n’irons pas cicatriser les blessures de l’enfance, nous seront amenés à mettre en place des stratégies de survie (dépendance, contrôle, masochisme, rigidité, fuites, etc.) Ces dernières nous rendent aveugles et nous empêchent d’exprimer notre plein potentiel. Ainsi c’est notre inconscient qui est aux commandes mais pas notre véritable être. Or, nous avons tous des talents à exprimer. Tant que nous ne nous autorisons pas à jouer notre partition de musique, nous sommes amenés à combler un vide existentiel.
Depuis 2021, je continue mon activité d’hypnothérapeute en Vendée mais seul cette fois-ci ! Ainsi, j’ai pu aller à la rencontre des croyances et des peurs qui me poursuivaient depuis l’enfance. Je les ai finalement dépassé et aujourd’hui, je sais vraiment qui je suis. Je continue à me faire accompagner pour continuer à progresser tant sur le plan personnel que professionnel. C’est comme cela que j’ai changé véritablement ma vie. Si j’étais amené à retourner au Pérou, j’irais avec beaucoup d’entrain. Aujourd’hui ce sont les envies qui me guident et non-plus les peurs. Cela change tout dans ma quête du bonheur !
Alors pourquoi pas vous ?